mercredi 23 novembre 2011

Suvaco de Cristo

"Suvaco de Cristo", sous les aisselles du Christ. Du haut du mont Corcovado, la statue do Cristo Redendor domine Rio. Deux toutes petites journées m'ont donné un bref mais bel aperçu de la 2ème plus grande ville du Brésil.

Malheureusement j'avais oublié mon appareil photo, j'ai dû me résoudre à utiliser mon téléphone portable. Triste...
Logée dans une maison d'hôte entre Copacabana et Ipanema, le lieu offre surtout l'avantage d'être à quelques 500 mètres des plages. C'est d'ailleurs par là que j'ai commencé. Si les abords sont bétonnés et bordés d'immeubles sans intérêt, les plages sont en revanche très jolies: sable blanc et fin, végétation luxuriante et montagnes à l'horizon. Je ne sais pas si c'est un effet de mode ou une réelle habitude, mais les cariocas sont très friands de l'eau de coco, à boire bien sûr dans la noix fraiche! Tellement plus chic que le tetra pack. Les nombreuses terrasses  qui animent le remblais collectionnent les "grappes" de noix de coco.



Trois bus plus tard, (je me suis pas mal trompée) me voici au Jardim Bôtanico. Le parc abrite une grande variété de fleurs, plantes et arbres. Le jardin sensoriel parfume toute une section du parc et l'Orchidarium, temple de ces fleurs si délicates est particulièrement riche. Entre les bambous géants d'Asie, j'aperçois o Cristo. Enfin la palmeraie impériale, allée imposante, structure le  jardin.
Je continue ma route jusqu'à l'Institut Moreira Salles, institut culturel qui accueille des expositions de peintures, photographies et projections. Bon, là en l’occurrence il y avait seulement l'exposition Mira Schendel.

Je suis revenue par le quartier huppé et commerçant de Leblon, avant de terminer ma journée aux abords du Pao de Açucar. La piste Claudio Couthino entoure le fameux rocher. Paraît-il que l'on peut y croiser un oiseau très rare, d'un rouge flamboyant. (Cf. Anita) A défaut, on peut toujours admirer la vue sur la baie et la praia vermelha, petite plage paradisiaque. J'ai terminé ma journée à Urca, ou les maisons aux styles coloniales défient les grands immeubles.
Dimanche, évidement je ne résiste pas à un petit bain matinale. Fraiche et agitée, l'Atlantique comme je l'aime. Par contre, j'aurai probablement dû éviter la montée en funiculaire jusqu'au somment du Pao de Açucar. La horde de touriste, la chaleur, l'attente, les boutiques avec les babioles made in china en font LA parfaite attraction touristique. Si incontestablement la vue mérite le détour, mieux vaut choisir un autre moment.

Allez, je flâne encore un peu le long da praia de Ipanema. A quelques mètres, le petit restaurant Toca do Siri propose des plats traditionnels de Bahia. Une noix de coco pour la route et déjà il est l'heure de repartir.

Je quitte Rio avec l'envie d'y rester, bien loin d'en avoir fait le tour. Aux détours d'une rue, le flanc d'une montagne laisse entrevoir la favela de Moro dos Cabritos.

A Rio, le paradis côtoie la misère. Tout à coup,  la saudade m'envahit.

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